Pré requis : La définition du syndrome des ovaires polykystiques est longtemps restée controversée. Depuis le consensus de Rotterdam, la définition est devenue précise puisque 2 critères sur trois (anovulation, hyperandrogènie et un aspect échographique caractéristique d'ovaires polykystiques) posent le diagnostic. L'objectif de ce travail est de souligner la particularité de la dystrophie ovarienne et de préciser les moyens thérapeutiques pour traiter l'infertilité qui en résulte et qui représente une cause fréquente de consultations des femmes désireuses de grossesse. Méthodes : Revue de la littérature. Résultats : La prise en charge comprend deux volets : la lutte contre l'hyperinsulinisme et la stimulation de l'ovulation. Le classique protocole « step down » a fait place au protocole « step up low dose » qui domine actuellement les habitudes des prescripteurs. Le forage ovarien prend une place particulière en cas de résistance au Citrate de clomifène. Le syndrome d'hyperstimulation est la complication classique à éviter par un suivi régulier. Le « coasting » représente alors une alternative intéressante en cas de réponse explosive afin d'obtenir une atrésie folliculaire contrôlée. Conclusion: On retiendra l'importance de la hiérarchisation de la prise en charge à adapter en fonction de l'âge de la patiente, de l'ancienneté du suivi, du désir de grossesse et de l'expérience des équipes.