Les facteurs climatiques (température, vent, humidité) et leurs modifications jouent un rôle majeur dans l’épidémiologie des maladies infectieuses, en particulier celles à transmission vectorielle et hydrique. En ce qui concerne les infections respiratoires, le rôle du froid, évident dans la croyance populaire, reste controversé : le pic hivernal est multifactoriel mais l’exposition au froid provoque une vasoconstriction des muqueuses nasales et des voies aériennes supérieures, qui diminue les défenses locales et permet aux infections virales latentes de devenir patentes. La prévention de la transmission manuportée reste primordiale. Le rôle du vent dans la transmission des agents pathogènes résistant dans le milieu extérieur a été étudié dans le Sud de la France pourCoxiella burnetii. Il existe une corrélation entre le mistral qui souffle sur la plaine de la Crau et les cas de fièvre Q aiguë deux mois plus tard dans les zones sous le vent.