Un cas de spondylodiscite, apparu 18 mois après une promontofixation cœlioscopique réalisée par fil, est rapporté. Après une ponction discovertébrale, qui a isolé unPseudomonas, le traitement antibiotique adapté et l’immobilisation ont permis la guérison. La constatation d’une évolution favorable, à la fois clinique, biologique, et radiologique par IRM, a incité à ne pas démonter le matériel. Toutefois, cette option doit se discuter d’emblée en cas d’abcédation franche ou de fistule vaginale ou d’évolution défavorable sous traitement médical. La fixation au promontoire doit être au niveau du ligament prévertébral et ne pas intéresser le disque ; l’utilisation de fils doit être préférée aux agrafes.