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Intérêt de l’analyse factorielle discriminante pour classer les syndromes parkinsoniens à partir de la tomoscintigraphie d’émission monophotonique

Auteurs : Kreisler A, Defebvre L1, Duhamel A2, Lecouffe P3, Dujardin K1, Steinling M3, Pasquier F4, Destée A1
Affiliations : 1EA 2683, service de neurologie et pathologie du mouvement, hôpital Roger Salengro, CHU de Lille, 59037 Lille cedex, France2EA 2694, département de biostatistiques, université Lille-Nord de France, CHU de Lille, Lille, France3EA 1049, institut de médecine nucléaire, CHU de Lille, Lille, France
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Date 2009 Mai, Vol 165, Num 5, pp 440-448Revue : Revue neurologiqueType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.neurol.2008.11.014
Mémoire
Résumé

IntroductionMalgré l’existence de critères cliniques bien définis, le diagnostic des maladies dégénératives de l’adulte marquées par un syndrome parkinsonien est parfois mis en échec. La distinction entre paralysie supranucléaire progressive (PSP) et dégénérescence corticobasale (DCB) notamment peut-être difficile. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’apport du traitement par analyse factorielle discriminante (AFD) de données issues de l’imagerie fonctionnelle cérébrale.Patients et méthodesSoixante-deux patients furent répartis en trois groupes selon des critères cliniques : maladie de Parkinson (MP), PSP et DCB. Des index de fixation du traceur de perfusion (le99mTc-HmPaO) et des index d’asymétrie furent déterminés à partir de mesures effectuées dans 13 paires de régions d’intérêt par tomoscintigraphie d’émission monophotonique (TEMP). Ces données firent l’objet d’une AFD afin de déterminer si elles permettaient de répartir les patients dans les mêmes groupes que ceux établis selon les données cliniques.RésultatsCette approche statistique permettait de distinguer clairement MP, PSP et DCB puisque l’AFD classait correctement tous les patients. Les régions frontale médiane, temporopariétale et pariétale étaient les plus discriminantes.ConclusionL’utilisation des seules données de la TEMP cérébrale a permis de distinguer MP, PSP et DCB dans des groupes de patients cliniquement bien définis. Cette nouvelle approche statistique apporte des informations fiables. Cependant, une étude prospective consacrée à des syndromes parkinsoniens de novo serait utile pour préciser le potentiel de cette méthode.

Mot-clés auteurs
Maladie de Parkinson; Paralysie supranucléaire progressive; Dégénérescence corticobasale; Imagerie fonctionnelle; Analyse factorielle discriminante;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Kreisler A, Defebvre L, Duhamel A, Lecouffe P, Dujardin K, Steinling M, Pasquier F, Destée A. Intérêt de l’analyse factorielle discriminante pour classer les syndromes parkinsoniens à partir de la tomoscintigraphie d’émission monophotonique. Rev. Neurol. (Paris). 2009 Mai;165(5):440-448.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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