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Recueil systématique et actif des évènements indésirables médicamenteux chez les enfants admis aux urgences pédiatriques

Auteurs : Planchamp F1, Nguyen KA, Vial T2, Nasri S2, Javouhey E3, Gillet Y3, Ranchin B4, Villard F4, Floret D3, Cochat P4, Gueyffier F1, Kassaï B1, Groupe de travail pharmacovigilance en pédiatrie
Affiliations : 1Service de pharmacologie clinique, hôpital L.-Pradel, Inserm CIC201, EPICIM, CNRS UMR 5558, université de Lyon, CHU de Lyon, 69000 Lyon, France2Centre régional de pharmacovigilance, CHU de Lyon, 69000 Lyon, France3Service de réanimation et urgences pédiatriques, EPICIM, hôpital E.-Herriot, université de Lyon, CHU de Lyon, 69000 Lyon, France
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Date 2009 Février, Vol 16, Num 2, pp 106-11Revue : Archives de pédiatrieType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.arcped.2008.11.013
Mémoire original
Résumé

ObjectifÉvaluer la faisabilité d’un mode de recueil systématique et actif des évènements indésirables médicamenteux (EIM) chez les enfants aux urgences pédiatriques.Population et méthodesIl s’agit d’une étude d’observation prospective avec un recueil systématique et actif des EIM potentiels déclarés par les médecins, sollicités par la présence d’un pharmacologue ou d’un membre du centre régional de pharmacovigilance (CRPV) de Lyon, sur une période de 6 mois consécutifs de mars à septembre 2005 aux urgences pédiatriques de l’hôpital Édouard-Herriot (Lyon). Tous les enfants de moins de 18 ans présentant un EIM à l’origine d’une consultation aux urgences pédiatriques ont été inclus.RésultatAu cours de la période d’étude, 90 EIM « potentiels » ont été déclarés, dont 43 validés par le CRPV. Trente-quatre patients étaient âgés de moins de 5 ans (79 %). Quatorze EIM ont été jugés graves dont 3 ont mis en jeu le pronostic vital : réaction anaphylactique après injection d’amoxicilline, état de mal convulsif sévère suite à une erreur de médicament pour une prophylaxie antipaludéenne, convulsion avec perte de connaissance suite à une vaccination ROR et hépatite B. Trois EIM ont été jugés évitables. Les antibiotiques et les vaccins étaient les principaux responsables des EIM (76 %). Une réaction cutanée et la fièvre étaient les manifestations cliniques les plus fréquentes (35 cas). Le mode de recueil actif a permis de doubler le nombre de cas d’EIM validés par rapport à celui obtenu de façon spontanée sur une période de temps équivalente l’année précédant cette étude (n = 43 vsn = 17,p < 0,001).ConclusionUn mode de recueil actif, avec interaction étroite entre pharmacologues responsables de pharmacovigilance et cliniciens est nécessaire et faisable et a permis de mieux quantifier et qualifier les EIM survenant chez les enfants. Un système de déclaration simplifié et informatisé est à étudier.

Mot-clés auteurs
Effets indésirables médicamenteux; Étude prospective;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Planchamp F, Nguyen K-A, Vial T, Nasri S, Javouhey E, Gillet Y, Ranchin B, Villard F, Floret D, Cochat P, Gueyffier F, Kassaï B, Groupe de travail pharmacovigilance en pédiatrie. Recueil systématique et actif des évènements indésirables médicamenteux chez les enfants admis aux urgences pédiatriques. Arch Pediatr. 2009 Fév;16(2):106-11.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 20/10/2016.


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