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Traumatisme de la rate: facteurs prédictifs d'échec du traitement non-opératoire.

Auteurs : Gonzalez M1, Bucher P, Ris F, Andereggen E, Morel P
Affiliations : 1Département de chirurgie viscérale et de transplantation, hôpitaux universitaires de Genève - Genève, Suisse.
Date 2008 Novembre-Décembre, Vol 145, Num 6, pp 561-7Revue : Journal de chirurgieType de publication : étude comparative; article de périodique;
Résumé

Introduction : le traitement conservateur du traumatisme splénique fermé chez l'adulte est actuellement la prise en charge privilégiée. Cependant, les critères prédictifs de réussite de la prise en charge non-opératoire sont actuellement discutés dans la littérature. Méthode : entre 1997 et 2006, nous avons revu rétrospectivement tous les patients adultes qui ont présenté un traumatisme fermé de la rate. Résultats : un total de 190 patients était analysé (âge médian : 33 ans, extrêmes 16 à 98 ans) ; 43,7 % (n = 83) des patients ont eu un traitement opératoire en urgence (groupe I), et 56,3 % (n = 107) ont été admis pour un traitement conservateur. Le traitement conservateur a pu être appliqué avec succès dans 76,6 % des cas (groupe II, n = 82) et dans 23,4 % (groupe III, n = 25) il a été nécessaire de faire une splénectomie. Au total, 43,2 % des patients ont eu un traitement conservateur avec succès et 56,8 % ont eu une laparotomie d'entrée ou à distance de l'admission. Le mécanisme de lésions n'était pas significativement différent entre les 3 groupes. Le groupe I présentait significativement plus fréquemment un choc hypovolémique (p < 0,01), des lésions associées (p < 0,01) et un stade lésionnel élevé (p < 0,01). Une extravasation sanguine active à la tomodensitométrie a toujours nécessité une intervention en urgence. En cas de traitement conservateur, l'échec du traitement dépendait: 1) du stade lésionnel, stade I(0), II (22,6 %), III (27,6 %), IV (40 %) et; 2) de la quantité d'hémopéritoine, minime (10,4 %), modéré (22,2 %), majeur (47,8 %). Le délai médian avant une intervention était de 3 jours (1 à 15 J). La prise en charge en urgences impliquait une splénectomie dans 91,6 % et une splénorraphie dans 8,4 %. Dans le groupe III, il y a eu 92 % de splénectomies et 8 % de splénorraphies. Conclusion: cette étude suggère que la prise en charge non-opératoire du traumatisme splénique fermé dépend de l'état hémodynamique d'entrée et des lésions associées. En cas de traitement conservateur, le stade de la lésion splénique et la quantité d'hémopéritoine sont des facteurs prédictifs de réussite. Ces facteurs peuvent aider à estimer les chances de succès d'un traitement conservateur.

Mot-clés auteurs
Chirurgie; Echec; Facteur prédictif; Rate; Splénectomie; Traitement; Traumatisme splénique;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Gonzalez M, Bucher P, Ris F, Andereggen E, Morel P. Traumatisme de la rate: facteurs prédictifs d'échec du traitement non-opératoire. J Chir (Paris). 2008 Nov;145(6):561-7.
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Dernière date de mise à jour : 23/08/2017.


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