Points essentielsL’hyperglycémie est fréquente à la phase aiguë d’une maladie grave même en l’absence de diabète connu.Cette hyperglycémie réactionnelle au stress est la conséquence d’anomalies hormonales et métaboliques complexes.Initialement considérée comme adaptative et bénéfique elle semble en fait à même de favoriser des lésions tissulaires et une dysfonction vasculaire. Des études épidémiologiques et des études d’intervention ont suggéré que l’hyperglycémie était associée à la morbimortalité des maladies graves dont elle constituait un facteur de mauvais pronostic.Le seuil de toxicité de l’hyperglycémie reste débattu maisla restauration d’une normoglycémie par une insulinothérapie intensive améliore le pronostic des sujets hospitalisés en milieu de soins intensifsau prix toutefois d’hypoglycémies dont les répercussions délétères sont à prendre en compte chez ces patients en état critique. En revanche, l’intérêt de la correction stricte de la glycémie n’a pas été formellement démontré à la phase aiguë d’un infarctus du myocarde ou d’un accident vasculaire cérébral ischémique.
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Schlienger J, Pradignac A, Vinzio S, Luca F, Suna C, Grunenberger F, Goichot B. Hyperglycémie dans les maladies aiguës : signification et prise en charge. La Presse médicale. 2009 Avr;38(4):562-570.
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