Points essentielsLes prolactinomes sont les plus fréquents des adénomes hypophysaires.Leur diagnostic est bien codifié, il s’est largement simplifié. Leur gravité dépend de leur taille.Le microadénomeest une maladie bénigne, peu évolutive qui pose des problèmes purement endocriniens avec induction d’une insuffisance gonadotrope et de ses conséquences délétères sur la fertilité comme sur l’état de santé global. Le traitement est simple basé en première intention sur l’emploi des agonistes D2 qui sont d’une efficacité remarquable. Ce traitement peut être chronique, parfois seulement séquentiel mais doit permettre une vie en tout point normale.Quelques difficultés persistent : les macroprolactinomes peuvent se comporter comme des tumeurs agressives avec leurs complications propres ; certains adénomes, même de petite taille, sont résistants aux agonistes D2 et leur traitement n’est pas codifié.Enfin, comme dans toute maladie chronique, la réussite à long terme dépend en grande partie de l’information donnée au patientet d’unebonne observancedu traitement.