IntroductionEn raison du vieillissement de la population, le nombre de patients atteints de formes sporadiques de la maladie d’Alzheimer est en continuelle augmentation, nécessitant le développement rapide de thérapeutiques nouvelles, d’autant plus efficaces que le diagnostic pourra être posé précocement.État des connaissancesDepuis une dizaine d’années, le dosage de plusieurs biomarqueurs a été proposé dans le liquide céphalorachidien et plus récemment dans le sang. Le peptide β-amyloïde neurotoxique et la protéine Tau représentent deux candidats intéressants. Cependant, plusieurs problèmes, non seulement d’ordre analytique mais aussi concernant l’interprétation biologique des variations observées, pourraient limiter leur utilisation. Les cellules périphériques telles que les plaquettes ou les fibroblastes cutanés, dans lesquels des anomalies du métabolisme de la protéine APP ont été mises en évidence, représentent une alternative prometteuse aussi bien pour l’étude des mécanismes moléculaires de la maladie que pour la validation préliminaire de cibles diagnostiques.Perspectives et conclusionLes futurs marqueurs biologiques de la maladie d’Alzheimer seront d’autant plus pertinents qu’ils seront développés grâce à des bases fondamentales solides et qu’ils auront été validés sur les plans analytique et biologique. C’est l’utilisation conjointe des différentes approches disponibles qui pourra permettre d’atteindre cet objectif.