Le calcul coralliforme souffre toujours de l’absence d’un consensus international quant à une classification précise permettant de clarifier les publications. La classification française est rappelée. Sa physiopathologie, basée sur l’infection urinaire, est par contre bien établie. La composition des calculs coralliformes sera cependant différente dans les pays en voie de développement où il est fréquent de rencontrer des calculs coralliformes d’oxalate de calcium. L’infection urinaire récidivante et la stase favorisant la formation de ces calculs, il est normal de retrouver ces éléments sur le plan clinique. La prise en charge médicale, thérapeutique ou préventive, de ces calculs reste pour l’instant décevante et seules l’antibioprophylaxie et l’obtention d’un résultat sans fragments peuvent être recommandés.