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Dépistage tardif de l’infection à VIH à la clinique des maladies infectieuses de Fann, Dakar : circonstances de diagnostic, itinéraire thérapeutique des patients et facteurs déterminants

Auteurs : Manga NM, Diop SA1, Ndour CT1, Dia N-M1, Mendy A1, Coudec M2, Taverne B2, Diop BM1, Sow PS1
Affiliations : 1Clinique des maladies infectieuses et tropicales Ibrahima Diop Mar, CHNU de Fann-Dakar, avenue Cheikh Anta Diop, BP 5035, Dakar, Sénégal2Unité d’anthropologie, centre régional de recherche et de formation, SMIT-CHNU de Fann-Dakar, BP 45690, Fann-Dakar, Sénégal
Date 2009 Février, Vol 39, Num 2, pp 95-100Revue : Médecine et maladies infectieusesType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.medmal.2008.09.021
Article original
Résumé

Introduction et méthodologieLe retard au diagnostic de l’infection à VIH constitue un obstacle majeur à la prise en charge optimale de cette affection à l’ère de la trithérapie. Nous avons réalisé chez les patients infectés par le VIH nouvellement dépistés à la clinique des maladies infectieuses de Fann : une étude descriptive des aspects épidémiocliniques, évolutifs et des antécédents pathologiques récents ; et une enquête socio-anthropologique pour comprendre et décrire la logique des processus décisionnels dans la quête thérapeutique des patients.RésultatsCent patients ont été inclus, avec une moyenne d’âge de 39,5 ± 11,1 ans et un sex-ratio de 1,08. La diarrhée chronique (64 %) et/ou la toux chronique (66 %) ont été les principales circonstances de découverte. Le retard diagnostic était de 5 ± 4,27 mois en moyenne. Les principaux diagnostics retenus étaient la tuberculose (44 cas) et les entérocolites infectieuses (23 cas). La majorité des patients (97 %) étaient au stade de sida et 30 % sont décédés en cours d’hospitalisation. Dans les antécédents, 68 % des patients avaient consulté au moins trois fois, le plus souvent un « tradipraticien » la première fois et 43 % des patients avaient été hospitalisés au moins une fois. L’enquête qualitative a révélé que la « représentation » et le « sentiment de gravité » de la maladie sont les principaux éléments qui ont motivé la consultation du « tradipraticien » et du médecin, respectivement.ConclusionUne sensibilisation des praticiens et une éducation des populations sont nécessaires pour un dépistage plus précoce du VIH.

Mot-clés auteurs
VIH; Dépistage; Côte d’Ivoire;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Manga NM, Diop SA, Ndour CT, Dia N-M, Mendy A, Coudec M, Taverne B, Diop BM, Sow PS. Dépistage tardif de l’infection à VIH à la clinique des maladies infectieuses de Fann, Dakar : circonstances de diagnostic, itinéraire thérapeutique des patients et facteurs déterminants. Médecine et maladies infectieuses. 2009 Fév;39(2):95-100.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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