Points essentielsLes adénomes gonadotropes et non fonctionnels sont assez fréquents : les microadénomes (< 1 cm) sont le plus souvent évoqués devant un incidentalome hypophysaire alors que les macroadénomes sont diagnostiqués devant un syndrome tumoral hypophysaire ou une insuffisance antéhypophysaire.Les gonadotrophines (Luteinizing hormone, LH ;Follicle-stimulating hormoneFSH) sont rarement élevéesalors qu’une augmentation de la sous-unité alpha est fréquente.Une surveillance radiologique s’impose devant un microadénomealors qu’une chirurgie transsphénoïdale est indiquée devant un macroadénome avec un syndrome tumoral chiasmatique ou une insuffisance antéhypophysaire.Après chirurgie, le diagnostic est affirmé par l’examen immunohistochimique.En postopératoire une guérison est rare et l’évolution peut être marquée par une récidive adénomateuse devant faire discuter une radiothérapie hypophysaire, un traitement médical par les analogues de la somatostatine ou les agonistes dopaminergiques, ou une surveillance radiologique attentive de ces patients.