IntroductionLa loi du 4 mars 2002 permet au malade hospitalisé de désigner une personne de confiance qui peut le soutenir, l’aider et le représenter tout au long de sa maladie. Cette possibilité doit être proposée obligatoirement par les établissements hospitaliers.ObjectifUne étude a été réalisée afin de savoir si les malades hospitalisés savaient ce qu’est une personne de confiance et si oui comment l’avaient-ils appris ? L’étude a cherché à connaître qui est ou serait alors désigné et quels sont ou seraient les rôles et missions qui lui apparaissent/apparaitraient importants ?MéthodePar un question semi-directif distribué aux malades hospitalisés dans des unités de soins aigus, de soins de suite et de soins de longue durée du CHU de NANTES, ceux-ci évaluaient les rôles et les missions attribués à la personne de confiance par les textes juridiques.RésultatsPrés d’1 malade sur 2 ne savait pas ce qu’est une personne de confiance. Un parent direct (enfants, conjoint et non le médecin traitant) est ou serait désigné. La personne de confiance est une aide jugée très important par les malades. Plus de 8 malades sur 10 estiment son assistance très précieuse dans l’accompagnement lors de l’hospitalisation et dans le respect de leurs dernières volontés plus que dans le soutien direct, la présence et le soutien lors de l’annonce du diagnostic ou de la prise de décision médicale. Les malades âgés de plus de 65 ans et à la retraite connaissent moins bien cette personne de confiance. L’information délivrée à la personne de confiance doit être l’objet pour le malade d’un véritable partenariat avec les équipes de soin.DiscussionL’information et la connaissance par les malades et les soignants des rôles et missions de la personne de confiance sont clairement insuffisantes. Les établissements en autre, n’ont pas pris toute la mesure de cette obligation de proposer sa désignation. Une formation initiale et continue des soignants à son sujet seraient nécessaires.ConclusionLes malades accordent une grande importance à cette personne de confiance et cette étude montre que les malades lui accorderaient beaucoup d’importance si les services hospitaliers répondaient à leurs obligations.