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Uvéites et médecine interne : stratégies diagnostique et thérapeutique

Auteurs : Abad S, Sève P1, Dhote R2, Brézin A-P3
Affiliations : 1Service de médecine interne, faculté de médecine Lyon-Sud, Hôtel-Dieu, hospices civils de Lyon, université Claude-Bernard Lyon-I, France2EA3409, laboratoire de recherche clinique et thérapeutique UPRES, service de médecine interne, faculté de médecine Leonard-de-Vinci, université Paris-XIII, hôpital Avicenne, Assistance publique–Hopitaux de Paris (AP–HP), 125, route de Stalingrad, 93009 Bobigny cedex, France3Service d’ophtalmologie, faculté de médecine, université Paris-Descartes, hôpital Cochin, AP–HP, France
Date 2009 Juin, Vol 30, Num 6, pp 492-500Revue : La Revue de médecine interneType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.revmed.2008.08.011
Mise au point
Résumé

Bien que l’inflammation endoculaire soit une pathologie relativement fréquente et grave dans les pays industrialisés, sa prise en charge diagnostique ne bénéficie toujours pas de protocoles d’exploration officiellement validés. Nous proposons dans cette mise au point les recommandations d’un groupe d’ophtalmologistes et d’internistes issus de centres de référence tertiaires. Si la première étape est celle de la description des lésions inflammatoires oculaires, la seconde est la recherche d’une pathologie systémique sous-jacente. L’interniste devra alors « orienter » les explorations en tenant compte de critères sémiologiques standardisés d’inflammation endoculaire et ne pas hésiter à être exhaustif en cas de suspicion de sarcoïdose du fait de perspectives thérapeutiques. L’enquête étiologique ainsi conduite devrait déboucher sur une pathologie inflammatoire localisée à l’œil chez 25 % des patients, systémique dans 50 % des cas (prouvée pour moitié), enfin idiopathique dans les 25 % restant. Peu de traitements ont fait la preuve de leur efficacité à l’aune d’une étude contrôlée. En cas d’uvéite sévère, la corticothérapie reste « consensuellement » indiquée en première intention et ce, quelle que soit la nature de l’uvéite. Néanmoins, le choix d’un traitement immunosuppresseur dépend également de la pathologie sous-jacente et des caractéristiques du patient. Enfin, l’infliximab, anticorps monoclonal anti-TNF-α, peut être une alternative aux thérapeutiques classiques en cas d’inflammation oculaire réfractaire au vu des résultats positifs émanant de plusieurs essais contrôlés. Afin que la prise en charge des uvéites soit optimale, il faut que les informations puissent être échangées rapidement entre ophtalmologistes et internistes, condition assurée au mieux par une réunion multidisciplinaire régulière.

Mot-clés auteurs
Uvéite; Démarche diagnostique; Corticothérapie; Agents immunosuppresseurs; Anticorps anti-TNF-α;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Abad S, Sève P, Dhote R, Brézin A-P. Uvéites et médecine interne : stratégies diagnostique et thérapeutique. Rev Med Interne. 2009 Juin;30(6):492-500.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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