Le « gold standard » en matière de préparation endométriale reste celle qui a été mise au point pour les receveuses de dons d’ovocytes. Cette préparation requiert l’apport d’œstrogènes d’E2 durant 14 jours puis un apport isolé de progestérone. L’évaluation de l’épaisseur de l’endomètre à l’échographie peut maintenant se faire en 3 dimensions ou à l’aide d’un système (VOCAL) qui permet d’évaluer son volume : toutefois, l’épaisseur moyenne de l’endomètre n’a de valeur prédictive de grossesse qu’à un niveau de 6 mm, à J6 ou au jour du déclenchement par l’hCG. L’échographie Doppler, qui permet d’évaluer les flux sanguins endométriaux et sous-endométriaux, malgré ses progrès techniques, n’apporte pas encore, de réponses valables en matière de réceptivité utérine et de chances de grossesse. En revanche, le niveau des contractions utérines au moment du transfert embryonnaire est reconnu comme un facteur majeur d’implantation et, pour obtenir une quiescence plus rapide de l’utérus, il est recommandé de commencer l’apport en progestérone avant le transfert. La nécessité d’un soutien prolongé en progestérone, en cas de grossesse, reste discutée.