La stimulation ovarienne hors FIV est une technique assez peu étudiée et codifiée bien qu’elle représente, en France, les 2/3 de la totalité des stimulations ovariennes effectuées. Des recommandations ont été cependant récemment publiées, dont celles de l’AFSSAPS, préconisant une démarche de qualité qui inclut : la formation initiale et continue des praticiens et une organisation adaptée des structures de prise en charge ; la pratique de bilans préalables, analogues à ceux de la FIV ; le respect des indications dont certaines sont bien codifiées (hypogonadismes hypogonadotrophiques, ovaires polykystiques (OPK), anovulations isolées, hyperprolactinémies non iatrogènes.). Cette méthode implique aussi le consentement éclairé des couples concernés et le respect et suivi rigoureux des protocoles de stimulation utilisés.