La pathologie anévrismale du ventricule gauche (VG) est dans la majorité des cas d’origine ischémique ; néanmoins, l’étiologie traumatique, quoique rare, doit être suspectée dans un contexte particulier. Nous rapportons le cas d’un patient opéré dans le service de chirurgie cardiovasculaire et thoracique de l’hôpital La-Rabta pour un faux anévrisme du VG découvert devant une dyspnée d’effort, et ce, six ans après un traumatisme fermé du thorax. Les suites ont été simples. En conclusion, devant tout traumatisme thoracique, même fermé, une exploration par une échocardiographie ou un scanner thoracique est souhaitable pour détecter à temps cette complication.