Lecoping strategies questionnairede Rosenstiel et Keefe (CSQ) est l’outil le plus fréquemment utilisé pour évaluer les stratégies decopingspécifiques à la douleur. Trois équipes, Tuttle et al. [Rehabil Psychol 36 (1991) 179–187], Swartzman et al. [Pain 57 (1994) 311–316], Robinson et al. [Clin J Pain 13 (1997) 43–49] ont examiné la structure factorielle des sous-échelles du CSQ elles-mêmes et ont obtenu cinq ou six facteurs. Une analyse structurale confirmatoire a montré la supériorité du modèle en six facteurs dans un échantillon de 472 douloureux chroniques américains (Riley et al. [Clin J Pain 13 (1997) 156–162]). Dans notre étude, nous avons testé la structure factorielle de l’adaptation française du CSQ dans une population de 330 patients douloureux chroniques. L’analyse factorielle confirmatoire a permis de démontrer la pertinence du modèle de Robinson et al. [Clin J Pain 13 (1997) 43–49] constitué des facteurs prière, réinterprétation, ignorance, dramatisation, distraction et auto-encouragements. Cependant, le facteur auto-encouragements caractérisé par une consistance interne trop faible dans nos analyses a été supprimé. La solution retenue dans notre échantillon n’est donc composée que de cinq facteurs. Cette étude confirme la stabilité de la structure factorielle du CSQ quelle que soit la culture de la population étudiée.