Dysfonctions sexuelles induites par les antidépresseurs et les antipsychotiques et leurs traitements.
Auteurs : Martin-Du PR, Baumann PDate 2008 Mars 26, Vol 4, Num 150, pp 758-62Revue : Revue médicale suisseType de publication : article de périodique; revue de la littérature;La dépression et la schizophrénie s'accompagnent de dysfonctions sexuelles qui peuvent être aggravées par les antidépresseurs et les antipsychotiques, conduisant souvent à l'arrêt du traitement. Les stratégies pour diminuer ces effets délétères des psychotropes sont: 1) la réduction de la posologie; 2) le remplacement des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), qui retardent l'éjaculation, par le moclobémide, le trazodone, le bupropion ou la mirtazapine; ou de l'antipsychotique par la quétiapine, l'olanzapine ou l'aripriprazole qui sont sans effets sur la prolactine; 3) l'arrêt momentané (un ou deux jours du psychotrope) et 4) l'adjonction d'un médicament favorable à l'érection (sildénafil) ou, en cas d'hyperprolactinémie, d'un agoniste dopaminergique partiel (aripripazole) ou complet (cabergoline).