L’obésité, facteur de morbimortalité, est considérée comme un véritable problème de santé publique. En gynécologie, ses conséquences sur la fertilité et la contraception sont sévères : infertilité, résultats décevants en assistance médicale à la procréation (AMP), fausses couches spontanées, malformations congénitales, complications obstétricales et néonatales, diminution de l’efficacité des contraceptifs oraux. Ces conséquences sont généralement corrigées par une perte de poids obtenue par le biais des méthodes médicochirurgicales ou comportementales. Le gynécologue devrait donc participer à une prise en charge pluridisciplinaire de l’obésité avant de répondre à une demande de contraception hormonale ou d’AMP.