L’objectif principal des dosages hormonaux chez l’homme infertile est de détecter des causes potentiellement curables d’infertilité. L’Association américaine d’urologie (American Association of Urology, AUA) et de la Société américaine de médecine de la reproduction (American Association for Reproductive Medicine, ASRM) recommandent de mesurer la FSH sérique et la testostérone devant une oligospermie, une altération de la fonction sexuelle ou devant des signes cliniques évocateurs d’une pathologie endocrinienne. Si le taux de testostérone est bas, un contrôle de testostérone totale doit être réalisé avec un complément par testostérone libre — ou biodisponible — LH et prolactine. Ce bilan hormonal permet de distinguer les hypogonadismes hypogonadotrophiques, potentiellement curables, des étiologies testiculaires.