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Surveillance clinique et biologique de l’état nutritionnel de brûlés graves

Auteurs : Bargues L, Cottez-Gacia S1, Jault P1, Renard C2, Vest P2
Affiliations : 1Centre de traitement des brûlés, hôpital d’instruction des armées Percy, 101, avenue Henri-Barbusse, 92141 Clamart, France2Laboratoire de biochimie, hôpital d’instruction des armées Percy, 101, avenue Henri-Barbusse, 92141 Clamart, France
Date 2009 Novembre-Décembre, Vol 57, Num 7-8, pp 524-529Revue : Pathologie-biologieType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.patbio.2008.02.014
Résumé

But de l’étudeLes brûlés graves présentent un hypermétabolisme avec catabolisme. Le but du travail était d’évaluer notre protocole de nutrition.MéthodesVingt-et-un brûlés graves ont été inclus de manière prospective en trois mois. Le poids était mesuré au moins deux fois par semaine. Les marqueurs biologiques de l’inflammation (C-réactive protéine, CRP) et de la nutrition étaient dosés chaque semaine. Le protocole comprenait : nutrition entérale précoce, un objectif calorique de 40 Kcal/kg par jour, mesure quotidienne des apports caloriques.RésultatsLe pourcentage moyen de brûlures était de 51,1 ± 27 % de la surface corporelle totale (extrêmes 20–90), l’âge de 38,7 ± 13,1 ans (18–67) et 57,3 % des patients avaient inhalé des fumées. Vingt-et-un patients étaient ventilés et 19 ont survécu. La durée de séjour était de 75,7 ± 47 jours (22–184). Seulement 58,9 ± 10 % des calories recommandées par les sociétés savantes ont été reçues. La perte de poids était de 15,2 ± 9 kg (3–31) soit 19,1 ± 10 % du poids d’admission (5–37). Cet amaigrissement n’était pas corrélé à la surface brûlée (p = 0,08), aux calories reçues (p = 0,26), à l’inhalation de fumées (p = 0,46), à la durée de séjour (p = 0,53), à la durée de ventilation (p = 0,08) ou de nutrition (p = 0,12), aux traitements antibiotiques (p = 0,72), au nombre de pansements (p = 0,6) ou de chirurgies (p = 0,64). La biologie montrait une baisse régulière de la CRP et une progression de la préalbumine.ConclusionDe nouvelles stratégies nutritionnelles sont nécessaires pour améliorer l’évolution et réduire l’amaigrissement des brûlés.

Mot-clés auteurs
Brûlures; Nutrition; Nutrition entérale; Métabolisme; Apports caloriques;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Bargues L, Cottez-Gacia S, Jault P, Renard C, Vest P. Surveillance clinique et biologique de l’état nutritionnel de brûlés graves. Pathologie-biologie. 2009 Nov;57(7-8):524-529.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 23/08/2017.


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