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Coronavirus humains (HCoV)

Auteurs : Vabret A, Dina J1, Brison E1, Brouard J2, Freymuth F1
Affiliations : 1Laboratoire de virologie, EA 2128, centre hospitalo-universitaire de Caen, avenue Georges-Clemenceau, 14033 Caen cedex, France2Service de pédiatrie, centre hospitalo-universitaire de Caen, avenue Georges-Clemenceau, 14033 Caen cedex, France
Date 2009 Mars, Vol 57, Num 2, pp 149-160Revue : Pathologie-biologieType de publication : article de périodique; revue de la littérature; DOI : 10.1016/j.patbio.2008.02.018
Résumé

Les coronavirus forment un grand groupe de virus infectant les mammifères et les oiseaux ; cinq d’entre eux infectent l’homme : HCoV 229E et OC43, connus depuis les années 1960, SARS-CoV identifié en mars 2003 lors de l’épidémie de syndrome de détresse respiratoire aigu sévère, NL63 et HKU1, identifiés respectivement en 2004 et 2005. Ce sont des virus enveloppés dont le génome est une molécule d’ARN de polarité positive de très grande taille. Leur mode évolutif fait intervenir plusieurs paramètres : la génération de nombreux mutants lors de la réplication, responsable d’une distribution en quasi-espèces de la population virale, la capacité à établir des infections persistantes, la possibilité de délétions importantes, la grande flexibilité du génome due à un fort taux de recombinaisons homologues et hétérologues, la capacité à franchir les barrières d’espèces et à s’adapter au nouvel environnement. Les coronavirus (hors SARS-CoV) sont ubiquitaires et circulent sous forme épidémique. Les différents HCoV co-circulent avec une distribution entre les types qui est variable selon les années et les régions géographiques. Ce sont essentiellement des virus responsables d’infections respiratoires hautes et basses. Le SARS-CoV est, lui, un virus émergent responsable de l’épidémie de pneumopathies atypiques entre novembre 2002 et juillet 2003. Sa circulation a été interrompue grâce à la mise en place de mesures sanitaires drastiques. L’implication des HCoV dans des pathologies digestives et neurologiques reste à préciser. La détection des coronavirus est difficile, et fait appel surtout à des techniques moléculaires. Il n’existe actuellement aucun traitement spécifique des infections à HCoV.

Mot-clés auteurs
Coronavirus; Infection respiratoire; Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS); Barrière d’espèces; Évolution; Circulation épidémique; Détection moléculaire;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Vabret A, Dina J, Brison E, Brouard J, Freymuth F. Coronavirus humains (HCoV). Pathologie-biologie. 2009 Mar;57(2):149-160.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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