Se connecter
Rechercher

Conduite à tenir devant une piqûre de scorpion au Maroc

Auteurs : Bencheikh R Soulaymani1, Khattabi A2, Faraj Z3, Semlali I1
Affiliations : 1Centre antipoison et de pharmacovigilance du Maroc, Rabat-Institut, rue Lamfadel-Cherkaoui, Madinate-Al-Irfane, B.P. 6671, Rabat, Maroc2Faculté des sciences, université Ibn-Tofail, Kenitra, Maroc3Organisation mondiale de la santé, bureau régional de la Méditerranée orientale de Rabat-Maroc, 3, rue prince Sidi-Mohammed-Souissi-Rabat, B.P. 812, Rabat Mechouar, Maroc
Date 2008 Avril, Vol 27, Num 4, pp 317-322Revue : Annales françaises d'anesthésie et de réanimationType de publication : article de périodique; revue de la littérature; DOI : 10.1016/j.annfar.2008.01.027
Mise au point
Résumé

Les piqûres de scorpion représentent la première cause d’intoxication avec une incidence de 30 à 50 % de l’ensemble des intoxications déclarés au centre antipoison du Maroc (CAPM). Conscient de l’ampleur de ce problème, nous avons réalisé des études rétrospectives et prospectives qui ont montré la nature et la chronologie des événements cliniques dans l’envenimation scorpionique, ainsi que les facteurs de gravité épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques. Sur cette base, nous avons élaboré une conduite à tenir nationale pour la prise en charge des malades piqués. Cette conduite à tenir avait pour objectif d’uniformiser la prise en charge dans tout le pays, de diminuer la létalité par envenimation et de rationaliser les dépenses économiques inhérentes aux prises inutiles de médicaments, au transfert et à l’hospitalisation des malades. Cette standardisation de la conduite à tenir était une composante de la stratégie nationale de lutte contre les piqûres et les envenimations scorpioniques. Ses autres composantes étaient la formation, la sensibilisation et l’instauration d’un système d’information pour suivre les indicateurs de morbidité et de létalité. Après un recul de cinq années, les indicateurs ont montré qu’il y a eu une diminution du taux de létalité et une rationalisation des dépenses. Cette conduite à tenir repose sur un algorithme permettant la distinction entre un patient piqué sans envenimation et un patient envenimé. Les malades piqués font l’objet d’une surveillance jusqu’à un temps postpiqûre de quatre heures, alors que les patients envenimés seront mis en condition et transférés à un service de réanimation pour leur prise en charge.

Mot-clés auteurs
Piqûre de scorpion; Envenimation; Conduite à tenir; Traitement; Stratégie nationale;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
Accès à l'article
  Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Bencheikh R, Khattabi A, Faraj Z, Semlali I. Conduite à tenir devant une piqûre de scorpion au Maroc. Ann Fr Anesth Reanim. 2008 Avr;27(4):317-322.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.