La claustrophobie, cette peur panique de se trouver enfermé sans pouvoir s’échapper, affecte environ 4 à 5 % des sujets dans la population générale. Depuis quelques années, on s’intéresse à ce trouble dans le cadre des examens et autres traitements médicaux nécessitant d’être enfermé et/ou de ne pas pouvoir bouger pendant quelques minutes (IRM, radiothérapie, etc.). Les études montrent que les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) obtiennent des résultats satisfaisants pour soigner ce type de patients. Nous présentons ici un cas clinique illustrant une approche de thérapie cognitivo-comportementale dans le traitement d’une patiente atteinte d’un cancer et dont la claustrophobie la gênait dans sa prise en charge.