ObjectifsÉvaluer les résultats de la promontofixation cœlioscopique avec l’échographie – à savoir observer le comportement dynamique de la prothèse, mesurer avec précision sa position et en déduire la faisabilité de cet examen.Patientes et méthodesL’intervention consistait en une hystérectomie subtotale per-cœlioscopique, suivie d’une promontofixation du col restant avec une mèche antérieure intervésicovaginale, une mèche postérieure interrectovaginale réunies et fixées au promontoire. Une échographie a été réalisée chez quinze patientes, permettant de visualiser dans le plan sagittal la position des bandelettes. La distance par rapport au col vésical en avant et par rapport au sphincter anal en arrière a été mesurée au repos, à la poussée et à la retenue. L’étalement de la bandelette a été apprécié ainsi que son comportement dynamique.RésultatsLa distance bandelette antérieure–col vésical est en moyenne de 12 mm au repos, 15 mm à la poussée et 13 mm à la retenue. La bandelette postérieure est mesurée en moyenne à 30, 26 et 31 mm du sphincter anal au repos, à la poussée et à la retenue. La bandelette est dans tous les cas étalée, voire plissée, jamais tendue. Les enregistrements vidéo montrent que la promontofixation n’entrave pas la dynamique pelvienne.Discussion et conclusionL’échographie est apparue dans cette étude comme un examen simple et efficace pour visualiser et mesurer les prothèses. Elle pourrait être une aide à l’examen clinique pour expliquer un échec ou une complication postopératoire.