Points essentielsLes patients ayant un syndrome d’Asperger sont souvent diagnostiqués tardivementou considérés à tort comme des patients atteints de schizophrénie.La méconnaissance du syndrome d’Asperger est un véritable problème, car elle est bien souvent à l’origine d’une prise en charge inefficace.Certains signes cliniques décrits dans le syndrome d’Asperger peuvent être considérés comme des signes cliniques de la schizophrénie : l’altération des interactions sociales, les capacités de communication, les intérêts restreints et les éléments de persécution.Un certain nombre d’éléments facilite le diagnostic différentiel : l’âge d’apparition des troubles, les antécédents familiaux de troubles envahissants du développement, les conversations récurrentes autour de thèmes précis, les aspects pragmatiques du langage, le ton assez singulier, le manque d’imagination et l’incompréhension des convenances sociales sont plus caractéristiques du syndrome d’Asperger.La reconnaissance du syndrome d’Asperger au détriment du diagnostic de schizophrénie permet d’éviter quelques écueils au niveau de la prise en chargeet offre surtout la possibilité de mettre en place une prise en charge plus adaptée au fonctionnement du patient et de sa famille.