En 1866, Jules Guérin, chirurgien français d’origine belge, présentait à l’Académie de médecine et à l’Académie des sciences un procédé de traitement des plaies par occlusion pneumatique. Il s’agissait d’un appareil comprenant trois parties : un pansement poreux appliqué sur la plaie, un pansement occlusif relié à une cloche de verre munie d’un manomètre et dans laquelle une pression négative permettait l’aspiration continue des sécrétions de la plaie. Jules Guérin croyait comme les médecins de l’époque au rôle néfaste de l’air sur les plaies en permettant le transport des « miasmes » sur celles-ci. Le procédé de Jules Guérin fut considéré alors comme purement anecdotique. Le succès du traitement des plaies par pression négative lui assure une reconnaissance posthume.