Points essentielsEn cas de contamination par le virus B et le virus C, le risque de cirrhose est estimé à 20 %. Il est important de rechercher les facteurs de risque associés, en particulier une consommation d’alcool à risque et/ou un syndrome métabolique, un excès de poids une obésité.La fréquence de ces problèmes de santé et leur tropisme hépatique commun expliquent la fréquence de leur association. En cas de contamination par le virus C, une consommation d’alcool à risque et/ou la présence d’un syndrome métabolique majorent le risque de cirrhose et diminuent les chances de réponse au traitement. En cas de contamination par le virus B, les mêmes facteurs augmentent le risque de cirrhose. En cas de consommation d’alcool excessive,un excès de poids augmente le risque de cirrhose.Si après traitement de l’étiologie retenue pour une hépatopathie chronique, les transaminases restent élevées, alors que l’étiologie paraît contrôlée, il faut rechercher un autre facteur étiologique expliquant la poursuite de la maladie et le prendre en charge.En cas de consommation d’alcool à risque et/ou de syndrome métabolique, il faut bien faire la différence entre la notion de dépendance ou de situation à risque. En cas de consommation d’alcool à risque, en l’absence de dépendance, les effets d’une intervention brève du médecin ont été démontrés. La prise en charge est plus lourde et moins efficace en cas de dépendance.L’approche proposée est non pas celle de traiter un foie malade, mais de soigner une personne ayant une maladie du foie.