L’imagerie médicale permet de visualiser avec précision des structures anatomiques de plus en plus fines, et d’y détecter de subtiles anomalies. L’imagerie par résonance magnétique, la tomodensitométrie computérisée aux rayons X et l’échotomographie à haute définition centrées sur les nerfs périphériques s’avèrent performantes pour illustrer la présence de processus expansifs comprimant les troncs nerveux. Les répercussions sur ces derniers d’affections auto-immunes sont aussi aisément démontrées. Depuis un demi-siècle, le diagnostic des mononeuropathies compressives repose sur l’anamnèse, l’examen clinique et évidemment l’électrophysiologie. La sensibilité de celle-ci peut être prise en défaut en cas de compression ancienne, où une dégénérescence axonale peut entraver la mise en évidence d’un ralentissement focal de la conduction nerveuse ou d’un bloc de conduction. Plusieurs articles récents ont illustré la valeur de l’imagerie dans ces cas, que ce soit par échotomographie ou par IRM. La spécificité de ces nouveaux outils reste à établir car des artéfacts techniques existent.