La schizophrénie est une pathologie fréquente, invalidante, dont la compréhension est gênée par la complexité des tableaux cliniques et la probable hétérogénéité des mécanismes sous-jacents. La fréquence des signes neurologiques mineurs et leur présence dès les premières années chez les sujets à haut risque de schizophrénie renforcent l’hypothèse d’anomalies cérébrales sous-jacentes en rapport avec une anomalie pré- ou périnatale du développement. L’intérêt croissant pour les signes neurologiques mineurs a donné lieu à de nombreuses publications, parfois difficiles à interpréter ou comparer. L’objectif de cette revue est de mettre à jour les connaissances acquises dans le domaine, les limitations méthodologiques ainsi que les perspectives restant à explorer.