Se connecter
Rechercher

Comparaison de la sensibilité aux antibiotiques de 1 217 isolats consécutifs de Escherichia coli responsables d’infections urinaires féminines en ville et à l’hôpital

Auteurs : Lobel B, Valot A1, Cattoir V2, Lemenand O2, Gaillot O2
Affiliations : 1Laboratoire Zambon, F-92130 Issy-les-Moulineaux, France2Service de bactériologie-virologie, CHRU Pontchaillou, F-35033 Rennes, France
Date 2008 Mai, Vol 37, Num 5 Pt 1, Part 1, pp 746-750Revue : La Presse médicaleType de publication : étude comparative; article de périodique; DOI : 10.1016/j.lpm.2007.05.038
Article original
Résumé

IntroductionLe traitement antibiotique des infections urinaires féminines est essentiellement probabiliste. Il est indispensable de disposer de données actualisées sur l’évolution des résistances des bactéries le plus souvent impliquées dans ces maladies. Ce travail avait pour but d’étudier la sensibilité des isolats deEscherichia coliresponsables d’infections urinaires dans une population féminine d’une même région, en comparant cette sensibilité en ville et à l’hôpital.MéthodesDe mai 2003 à avril 2004, les infections urinaires féminines consécutives diagnostiquées chez les patientes hospitalisées au CHU de Rennes et dans la clientèle communautaire de 6 laboratoires d’analyse médicale de l’agglomération rennaise ont été incluses dans notre étude. La sensibilité à 7 antibiotiques (aminopénicilline, coamoxiclav, céphalosporine de 3egénération, cotrimoxazole, quinolone de 1regénération, fluoroquinolone, fosfomycine) des isolats deE. colia été mesurée par des techniques conventionnelles.RésultatsMille huit cent trente-huit infections urinaires ont été diagnostiquées chez les patientes hospitalisées au CHU de Rennes (n = 893) et dans la clientèle communautaire (n = 945). Les taux de résistance des isolats hospitaliers et communautaires étaient respectivement de 47,9 et 39,2 % aux aminopénicillines, 47,3 et 25,4 % au coamoxiclav, 19,2 et 14,1 % au cotrimoxazole, 14,3 et 5,7 % aux quinolones de 1regénération, 8,9 et 3,7 % aux fluoroquinolones. Ces taux étaient significativement plus élevés à l’hôpital qu’en ville (p < 0,02). À l’inverse, la résistance aux céphalosporines de 3egénération injectables (2,3 et 1,1 %) et à la fosfomycine (0,9 et 1,1 %) était similaire et rare dans les 2 groupes.ConclusionL’activité des céphalosporines de 3egénération injectables et de la fosfomycine surE. colia peu varié au cours du temps, à l’inverse de ce que l’on observe pour la plupart des autres antibiotiques utilisés habituellement dans le traitement des infections urinaires.

Mot-clés auteurs
Adulte; Antibiotique; Escherichia coli; Etude comparative; Femelle; Femme; Hôpital; Infection communautaire; Infection nosocomiale; Infection urinaire; Sensibilité; Test sensibilité médicamenteuse; Ville;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
Accès à l'article
  Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Lobel B, Valot A, Cattoir V, Lemenand O, Gaillot O. Comparaison de la sensibilité aux antibiotiques de 1 217 isolats consécutifs de Escherichia coli responsables d’infections urinaires féminines en ville et à l’hôpital. La Presse médicale. 2008 Mai;37(5 Pt 1):746-750.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.