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Focalisation de la transmission de Schistosoma haematobium au sein des périmètres irrigués de la vallée du Niger (Niger) : importance des facteurs malacologiques

Auteurs : Labbo R1, Ernould J-C2, Djibrilla A1, Garba A3, Chippaux J-P
Affiliations : 1Laboratoire de parasitologie, centre de recherche médicale et sanitaire (Cermes), ministère de la Santé publique et de la lutte contre les endémies, Niamey, Niger2Unité de recherche « Santé de la mère et de l’enfant en milieu tropical », faculté de pharmacie, 4, avenue de l’Observatoire, 75006 Paris, France3Programme national de lutte contre les bilharzioses et les géohelminthiases
Date 2008 Février, Vol 56, Num 1, pp 3-9Revue : Revue d'épidémiologie et de santé publiqueType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.respe.2007.10.011
Article original
Résumé

Position du problèmeLa lutte contre la schistosomose urinaire est essentiellement fondée sur la chimiothérapie de masse. Une meilleure connaissance de la transmission deSchistosoma haematobiumpermettrait de diversifier les méthodes de lutte.MéthodesNous avons effectué des enquêtes malacologique et cercariomètrique dans des périmètres irrigués de la vallée du Niger. Une étude bimensuelle a été menée au niveau de trois principaux sites de contact fréquentés par les populations humaines d’un village (Daikaïna) situé en bordure d’un aménagement hydroagricole. Le ramassage manuel des mollusques (20 minutes par site) a été suivi de leur identification à partir de la morphologie de la coquille et d’une caractérisation par isoelectrofocalisation des parasites qu’ils hébergent. La technique cercariométrique par filtration différentielle a été utilisée pour évaluer les densités cercariennes au niveau de chaque site, à partir de deux prélèvements de vingt litres effectués au cours de chacune des quatre périodes considérées (9, 12, 15 et 18 heures).RésultatsAu niveau du bras du fleuve, la cercariométrie n’a jamais mis en évidence des cercaires alors que seuls quelquesBulinus truncatus, tous négatifs, ont été récoltés. Au niveau du canal, il a été observé un développement toute l’année deB. truncatusetB. globosusavec des densités maximales en saison sèche. SeulB. truncatusétait naturellement infesté. Un phénotype homozygote BB (caractéristique deS. haematobium) a été observé pour tous les mollusques positifs. En ce qui concerne la cercariométrie, plus de deux tiers de cercaires ont été recueillies à 15 heures.ConclusionLa transmission deS. haematobiumest essentiellement focalisée au niveau des canaux d’irrigation, pendant la saison sèche chaude et en début d’après midi. La prise en compte de ces résultats devrait permettre d’améliorer le rendement des moyens de lutte et de contrôle deS. haematobiumau sein des périmètres irrigués.

Mot-clés auteurs
; Transmission; Hôtes intermediaries; – Périmètres irrigués; Niger; Afrique;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Labbo R, Ernould J-C, Djibrilla A, Garba A, Chippaux J-P. Focalisation de la transmission de Schistosoma haematobium au sein des périmètres irrigués de la vallée du Niger (Niger) : importance des facteurs malacologiques. Rev Epidemiol Sante Publique. 2008 Fév;56(1):3-9.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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