Dysfonction sexuelle féminine et androgénothérapie a la ménopause.
Auteurs : Delcominette S1, Gaspard ULes dysfonctions sexuelles de la femme sont essentiellement multifactorielles et leur abord thérapeutique est forcément varié. Cependant, après la ménopause naturelle et peut-être plus encore chirurgicale, l’âge, le syndrome ménopausique, la perte progressive des androgènes endogènes, facilitent l’apparition de l’ «Hypoactive Sexual Desire Disorder» (HSDD) marqué par une chute de la libido et de la réactivité sexuelle entraînant un état de détresse personnelle. Dans ce contexte, une des pistes thérapeutiques repose sur l’administration de substances androgéniques en complément de l’hormonothérapie post-ménopausique. La nature, les doses et les voies d’administration évoluent vers une minimalisation des effets secondaires, d’autant que la sécurité de l’androgénothérapie à long terme n’est pas totalement connue. Des études randomisées contrôlées récentes apparaissent très positives en termes d’efficacité et de sécurité lors d’administration de 6 à 12 mois dans le cas de HSDD.