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Que reste-t-il du curage lomboaortique dans le traitement du cancer du testicule?

Auteurs : Iborra F1, Avances C, Culine S, Houlgatte A, Mottete N
Affiliations : 1Service d'urologie, CHU Lapeyronie, 34000 Montpellier, France.
Date 2007 Juin, Vol 41, Num 3, pp 116-26Revue : Annales d'urologieType de publication : article de périodique; revue de la littérature;
Résumé

Dans les tumeurs germinales non séminomateuses de stade 1 du testicule, le curage ganglionnaire rétropéritonéal a vu ces 10 dernières années une évolution importante dans sa réalisation technique et dans ses indications. Les grands curages rétropéritonéaux ont laissé place à une chirurgie plus limitée et moins morbide sur le plan sexuel. Les progrès de l'imagerie ont permis de mieux préciser les indications de la chirurgie des masses résiduelles après chimiothérapie. À partir d'une revue de la littérature, nous avons retracé l'évolution des techniques chirurgicales depuis les grands curages rétropéritonéaux jusqu'aux curages plus limités: nerve sparing et nerve preserving, et positionné la place actuelle du curage coelioscopique. Ces techniques doivent être réalisées au sein d'équipes entraînées, l'objectif principal n'étant pas la préservation nerveuse mais la qualité du curage. Une meilleure connaissance des risques métastatiques rétropéritonéaux a permis de classer les tumeurs germinales non séminomateuses de stade l en trois groupes de risques, et de mieux positionner la place du curage rétropéritonéal. Dans les tumeurs germinales non séminomateuses de stade I, le curage rétropéritonéal garde sa place dans un certain nombre de situations: dans les tumeurs à faible risque pour les patients refusant ou non adaptés aux contraintes de la surveillance; pour les tumeurs à marqueurs tumoraux normaux au moment du diagnostic initial du fait des difficultés des modalités du suivi; dans les tumeurs à composante tératomateuse majoritaire avec invasion vasculaire ou lymphatique. Enfin, dans les tumeurs à risque intermédiaire, le curage rétropéritonéal doit être proposé au même titre que la chimiothérapie. La participation du patient est donc importante dans le choix thérapeutique.

Mot-clés auteurs
Aorte; Cancer testicule; Rétropéritonéal; Traitement; Tumeur non séminomateuse; Urologie;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Iborra F, Avances C, Culine S, Houlgatte A, Mottete N. Que reste-t-il du curage lomboaortique dans le traitement du cancer du testicule?. Annales d'urologie. 2007 Juin;41(3):116-26.
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Dernière date de mise à jour : 23/08/2017.


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