ObjectifLe but de ce travail était d’évaluer l’application dans les pharmacies françaises du décret no 2002–39 relatif à la délivrance aux mineures des médicaments ayant pour but la contraception d’urgence.Patientes et méthodesNous avons réalisé une enquête anonyme au sein de 53 pharmacies de la ville de Nice, choisies de manière aléatoire dans le but de demander la délivrance de la contraception d’urgence.RésultatsLa délivrance gratuite de la contraception orale d’urgence à des mineures qui en faisaient la demande a été refusée par 37,7 % des pharmacies.Discussion et conclusionNotre étude met en évidence les lacunes qui persistent, cinq ans après la parution du décret, dans la délivrance de la contraception orale d’urgence. Il semble nécessaire de rappeler à tous les acteurs – d’information, de délivrance médicamenteuse et de soins relatifs à la contraception ou aux méthodes abortives – l’importance de leurs rôles respectifs et du respect de leurs obligations légales.