Le groupe de travail « PTH- Vitamine D » de la SFBC a récemment souligné la grande variabilité intertechnique des dosages de parathormone (PTH). Parallèlement, les données de la littérature montrent un impact de l'étape préanalytique, non négligeable et variable selon l'automate utilisé. Nous avons travaillé sur l'automate Roche Elecsys. Sur prélèvements centrifugés et décantés rapidement, la faible différence de résultat entre sérum sur tube sec et plasma EDTA (6 %) est compatible avec une utilisation indifférente des deux milieux chez le dialysé. La réputation de plus grande stabilité sur plasma EDTA semble essentiellement basée sur des études après décantation du plasma. L'extension à un prélèvement non décanté, maintenu sur tube primaire pour acheminement différé vers le laboratoire demanderait vérification. Concernant le sérum, sur tube avec gel séparateur, après centrifugation rapide nous avons vérifié la stabilité du dosage de la PTH pour un délai inférieur ou égal à 4 heures. Pour une structure de dialyse extrahospitalière, à condition d'une centrifugation sur place, ce délai permet un acheminement différé du tube primaire fermé au laboratoire. Contrairement au plasma EDTA, le sérum permet le dosage simultané d'autres paramètres utiles au suivi du patient dialysé.