Affiliations : 1Clinique de Radiologie et Imagerie Médicale, Pôle d’Imagerie, CHU Grenoble, Université Grenoble I, France2DMAS, Pole de Médecine Aigue et Communautaire, CHU Grenoble, France3Département de Chirurgie thoracique et endocrinienne, Pole Cardiovasculaire et Thoracique, CHU Grenoble, France
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4Département de Pathologie, Pole de Biologie, CHU Grenoble, France
IntroductionLes nodules pulmonaires partiellement ou totalement en verre dépoli en tomodensitométrie sont d’identification récente.État des connaissancesCes nodules représentent 2,9 % à 19 % des nodules détectés dans des populations à risque de cancer bronchique. Les corrélations anatomo-radio-cliniques révèlent une origine bénigne (pneumonie chronique, fibrose localisée, hyperplasie adénomateuse atypique) ou maligne (cancer bronchiolo-alvéolaire, adénocarcinome, plus rarement métastase). Le risque de cancer est supérieur pour ces nodules que pour les nodules solides. Cependant, le temps de doublement des cancers à forme nodulaire en verre dépoli est en moyenne supérieur à celui des cancers à forme partiellement en verre dépoli et largement supérieur aux adénocarcinomes à forme solide. Le pronostic des patients est donc corrélé à la présence et à la proportion de verre dépoli au sein du nodule.PerspectivesLa prise en charge de ces nodules impose une surveillance prolongée pour les nodules < à 10 mm et l’exérèse chirurgicale pour les nodules > 10 mm persistant sur un scanner de contrôle entre 1 et 3 mois après leur découverte et traitement anti-inflammatoire et ou infectieux.ConclusionLes nodules totalement ou partiellement en verre dépoli nécessitent une prise en charge particulière.
Mot-clés auteurs
Cancer bronchique; Nodule en verre dépoli; Nodule partiellement en verre dépoli; Adénocarcinome; Tomodensitométrie thoracique;