ObjectifIdentifier les techniques chirurgicales actuellement proposées pour le traitement du prolapsus génital de la femme âgée de plus de 70 ans ainsi que les complications associées à ce type de chirurgie.Patient(e)s et méthodesAnalyse de la littérature accessible sur Medline®et publiée entre 2000 et 2006. Sept articles en langue française ou anglaise sont retenus.RésultatsTrois cent quatre-vingt-quatorze femmes au total ont bénéficié d’une cure de prolapsus. Trois cent quatre-vingt-quatre cures ont été réalisées par voie vaginale (97 %) en conservant la perméabilité vaginale chez 230 femmes (60 %) ou en fermant le tractus génital chez 145 femmes (40 %). Le taux de mortalité est de 1 % (quatre décès). Le taux de transfusion est de 12 %. Le taux de complications majeures à prédominance cardiovasculaire est de 3,8 % (sept embolies pulmonaires, deux infarctus du myocarde, deux insuffisances cardiaques, un angor, deux troubles du rythme cardiaque, un accident vasculaire cérébral, une insuffisance rénale). Le taux de désorientation temporospatiale est de 4,6 %.Discussion et conclusionLa triple opération périnéale ainsi que la sacrospinofixation représentent une alternative à la fermeture vaginale par colpocleisis pour traiter le prolapsus génital de la femme de plus de 70 ans. Pour tout type de chirurgie du prolapsus, les taux de morbidité et de mortalité sont faibles. La cure chirurgicale du prolapsus de la femme âgée, en raison de la comorbidité fréquemment associée, nécessite une étroite collaboration entre l’équipe anesthésique et l’équipe chirurgicale ainsi qu’une vigilance accrue lors de la surveillance postopératoire.