Certaines situations telles que le retard de croissance intra-utérin, la prématurité, le terme dépassé ou le diabète maternel comportent des risques accrus d’asphyxie périnatale. Dans toutes ces circonstances, l’enregistrement du rythme cardiaque fœtal doit être continu pendant le travail. Le pH ou les lactates au scalp peuvent être utilisés pour préciser le risque d’asphyxie périnatale mais leur réalisation ne doit pas retarder une décision d’extraction fœtale en cas d’anomalies sévères du rythme cardiaque fœtal. En effet, la plupart de ces situations s’accompagnent d’un risque de décompensation brutale. Les techniques de surveillance de seconde ligne (oxymétrie, ECG fœtal) ont été très peu évaluées dans ces circonstances. De plus, peu d’études françaises ont été réalisées à ce jour. Des travaux complémentaires sont donc nécessaires avant de conseiller ces techniques dans les situations à risque.