La surveillance continue du travail par l’enregistrement du rythme cardiaque fœtal s’est révélée être une méthode très sensible mais peu spécifique. Pour y pallier, on a proposé de lui adjoindre la mesure du pH au scalp fœtal (cf. Bruno Carbonne). Par la suite, d’autres méthodes ont été proposées.L’oxymétrie fœtale développée par Nellcor®, après avoir suscité d’importants espoirs, a été évaluée par cinq études randomisées de qualité variable. Celles-ci ne révèlent pas de bénéfices à l’utilisation de l’oxymétrie que ce soit pour diminuer le taux de césariennes, le taux d’extractions instrumentales ou le taux d’acidose métabolique (NP1).L’électrocardiogramme fœtal (système STAN™) a fait l’objet de quatre études randomisées. En complément de l’enregistrement continu du rythme cardiaque fœtal (RCF), il ne permet pas de réduire le taux de césariennes et d’extractions instrumentales par rapport à une surveillance basée sur l’enregistrement continu du RCF et la mesure du pH prélevé sur le scalp fœtal (NP1). En revanche, il permet de réduire la fréquence des pH au scalp (NP1).L’analyse informatisée du RCF par le système Oxford n’a pas fait l’objet d’étude comparative permettant de l’évaluer correctement.