ObjectifsL’incontinence urinaire est définie par l’International Continence Society comme étant des pertes involontaires d’urine entraînant une plainte fonctionnelle, sociale et psychologique. Cet article est une revue de la littérature analysant les différentes hypothèses physiopathologiques de l’incontinence urinaire à l’effort (IUE).Matériel et méthodesRevue de la littérature sur PubMed Medline en utilisant les mots clés suivants : incontinence urinaire, effort, physiopathologie, insuffisance sphinctérienne, urètre, hypermobilité, muscle, plancher pelvien.RésultatsLe mécanisme de la survenue d’une incontinence à l’effort reste mal connu. Elle est probablement multifactorielle, comportant des mécanismes passifs comme une hypermobilité cervico-urétrale, un défaut de compliance urétrale et une insuffisance sphinctérienne, mais aussi des phénomènes actifs comme un défaut de contraction volontaire et/ou réflexe des muscles périurétraux et pelvipérinéaux.ConclusionDes conclusions solides ne pourront être retenues que lorsque des études longitudinales pourront montrer une corrélation nette entre la correction d’un ou de plusieurs facteurs supposés et une amélioration sur le plan des symptômes et de la quantification des fuites.