But de l’étudeExplorer toutes fluorescences cytoplasmiques denses sur cellules Hep-2000®vues au laboratoire d’immunologie du CHU de Clermont-Ferrand de manière approfondie, afin de mettre en évidence la présence ou non d’anticorps anti-PL.Patients et méthodesDe janvier 2006 à janvier 2007, 12 patients ont présenté une fluorescence cytoplasmique dense sur cellules Hep-2000®. Nous avons alors déclenché une lame de cellules Hep-2, une lame triple substrat et undotafin d’éliminer la présence d’antiribosomes ou d’anti-JO1. Après élimination de ces anticorps, nous avons envoyé au laboratoire d’immunologie du centre hospitalier de Lyon-Sud les sérums afin de confirmer la fluorescence cytoplasmique dense et d’identifier les anti-PL.RésultatsQuatre patients ont présenté des anti-PL7, trois des anti-PL12. Pour quatre autres patients, la fluorescence cytoplasmique dense a été uniquement liée à la présence d’anticorps anti-SSA. Enfin, pour un patient, aucun anticorps n’a été retrouvé malgré une clinique évocatrice de myosite.ConclusionPratiquer l’exploration poussée systématique lors de la découverte d’une fluorescence cytoplasmique dense s’est révélé être une démarche extrêmement efficace, permettant de diagnostiquer cinq nouveaux cas de syndrome des antisynthétases dont trois non évoqués par le clinicien et de confirmer deux cas cliniquement connus. Cette étude nous a permis de mieux repérer les anti-PL par rapport aux autres aspects cytoplasmiques denses et de ne plus les confondre avec des anti-SSA particuliers.