Diabète: entre hôpital et domicile.
Auteurs : Hagon-Traub I1, Polikar RUne hyperglycémie intrahospitalière (L 6,1 mmol/l à jeun, L 10 mmol/l postprandiale) est un facteur de mauvais pronostic, même chez les patients non diabétiques connus, et nécessite un traitement agressif souvent par insuline. Le schéma basal (50% dose totale d'insuline journalière) - bolus (reste réparti selon les repas) est le plus physiologique. L'instauration de l'insulinothérapie et la compréhension de la maladie diabétique et de ses nombreuses implications par le patient sont facilitées par l'intervention, en milieu hospitalier déjà, d'une filière de soins diabétologiques, unique et multidisciplinaire, comprenant médecins diabétologues, infirmiers spécialisés, diététiciens et podologues, qui accompagnera le patient et son entourage, et conseillera les soignants hospitaliers puis le médecin traitant. [R.A.].