L'utilisation de longs trains d'ondes d'ultrasons focalisés transportant une énergie un million de fois plus importante que les ultrasons utilisés en diagnostique a récemment permis l'ablation de tumeurs (cancéreuses ou non), notamment du cancer de la prostate ou du fibrome utérin. Malgré les progrès réalisés, de nombreux points restent à améliorer. Tout d'abord, pour les applications au cerveau, la correction des aberrations induites par le crâne est une performance technologique récente qui nécessite une validation clinique. Ensuite, dans le cadre des traitements abdominaux, les artefacts liés aux mouvements font l'objet d'actives recherches. Pour chacune de ces difficultés, le potentiel de nouveaux systèmes de thérapie fonctionnant en émission et réception sera mis ici en évidence, et des tests cliniques sur des singes et des porcs seront présentés.