Une prise en charge psychologique avant le don d’un rein est préconisée par tous mais n’est pas proposée systématiquement dans tous les centres de transplantation. L’analyse de la littérature montre que les aspects positifs du don sont nombreux avec une amélioration de l’estime de soi et de la qualité de vie. Mais des effets secondaires d’ordre psychologique peuvent être observés : peur de donner, peur de recevoir, pénibilité de la période d’évaluation, difficultés en cas de complications chez le donneur ou d’échec de la greffe, anxiété des partenaires du donneur et du receveur. Malgré cela, la motivation des donneurs est toujours très forte, les regrets après le don sont rares et les relations entre donneur et receveur sont après la greffe généralement bonnes et renforcées.