Diverses études ont appuyé l'hypothèse qu'un déclin au niveau des processus inhibiteurs pourrait jouer un grand rôle dans les modifications cognitives associées au vieillissement normal, mais aussi dans celles qui sont observées lors des stades précoces de la maladie d'Alzheimer. Il est cependant complexe de clarifier le concept d'inhibition, les composantes impliquées dans chaque tâche et de préciser quels déficits d'inhibition sont spécifiques du vieillissement normal ou d'une pathologie associée. Les auteurs proposent une taxonomie des processus inhibiteurs à partir des propositions de Nigg et de Soltzfus et al., et des résultats issus de l'étude du vieillissement normal et pathologique. (extrait R.A.).