Points essentielsMalgré le développement de nouvelles options thérapeutiques,le traitement des hépatites B chroniques demeure un défi clinique, du fait de la nécessité de traitements prolongés chez la majorité des patients.Le traitement par interféron pégyléest la seule option permettant une durée de traitement définie. Cependant, environ 70 % des patients traités ne présentent pas de réponse prolongée.Des analogues de nucléosides,inhibiteurs de la polymérase virale, d’administration orale et bien tolérés, ont été développés (lamivudine, adéfovir dipivoxil, entécavir, telbivudine). Ces agents antiviraux induisent une virosuppression efficace qui s’accompagne d’une amélioration des transaminases et de l’histologie hépatique.Néanmoins, les taux de séroconversion HBe et HBs restent faiblesavec les analogues de nucléosides, nécessitant donc des traitements prolongés.Les traitements par analogues de nucléosidespeuvent sélectionner des virus mutants résistants nécessitant donc un suivi clinique et virologique rapproché pour dépister les résistances de façon précoce et adapter le traitement antiviral, avant la détérioration de la maladie hépatique.Le développement de ces différentes options thérapeutiquesa permis d’améliorer très significativement la prise en charge des patients atteints d’hépatite B chronique en évitant l’aggravation de la maladie hépatique chez la majorité d’entre eux.