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Antiangiogenèse et cancer du rein

Auteurs : Pouessel D1, Culine S1, Verhoest G2, Patard J
Affiliations : 1Département d’oncologie médicale, Centre régional de lutte contre le cancer, F-34000 Montpellier, France2Service d’urologie, Centre hospitalo-universitaire Pontchaillou, F-35000 Rennes, France
Date 2008 Avril, Vol 37, Num 4 Pt 2, Part 2, pp 628-633Revue : La Presse médicaleType de publication : article de périodique; revue de la littérature; DOI : 10.1016/j.lpm.2007.07.007
Mise au point
Résumé

Points essentielsLe traitement médical du cancer du rein métastatiquereposait jusqu’en 2006 sur l’immunothérapie (interféron-αet/ou interleukine 2) avec des résultats décevants (médiane de survie attendue d’environ 1 an), malgré quelques réponses complètes conduisant à des survies prolongées.Une meilleure compréhension des mécanismes de la néoangiogenèse tumoraleet de son rôle dans le développement du cancer du rein a conduit au développement de thérapies ciblées dirigées contre les effecteurs clés impliqués dans ce processus :Vascular Endothelial Growth Factor(VEGF), récepteur du VEGF, protéine mTOR (Target of Rapamycin).Deux inhibiteurs ciblant plusieurs protéine-kinases,dont le récepteur du VEGF, permettent d’augmenter la survie sans progression des patients atteints de cancer du rein métastatique et sont actuellement commercialises : le sunitinib (Sutent®) en première ligne et le sorafénib (Nexavar®) en deuxième ligne de traitement. Ces traitements ciblés auront sans nul doute un impact sur la survie globale des patients, mais les données restent trop précoces à ce jour pour évaluer l’ampleur précise du gain obtenu.La toxicité de ces 2 inhibiteurs,d’intensité le plus souvent légère à modérée, comporte principalement asthénie, anorexie, diarrhée, syndrome palmoplantaire et hypertension artérielle. Une prise en charge optimale de ces effets secondaires est primordiale pour la tolérance à moyen et long terme de ces traitements, délivrés souvent de façon prolongée.D’autres molécules ont également démontré une efficacité intéressante :le bévacizumab (Avastin®), anticorps monoclonal anti-VEGF, augmente la survie sans progression de la maladie en deuxième ligne ; le temsirolimus (Torisel®), inhibiteur de la protéine-kinase mTOR, prolonge la survie globale des patients de mauvais pronostic.L’amélioration du pronosticapportée par ces thérapies ciblées servira de base au développement des stratégies de demain.

Mot-clés auteurs
Antiangiogénique; Anticancéreux; Article synthèse; Bévacizumab; Cancer rein; Chimiothérapie; Facteur croissance endothélium vasculaire; Homme; Hypernéphrome; Immunodépresseur; Immunomodulateur; Sorafénib; Sunitinib; Temsirolimus;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Pouessel D, Culine S, Verhoest G, Patard J. Antiangiogenèse et cancer du rein. La Presse médicale. 2008 Avr;37(4 Pt 2):628-633.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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