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Sclérodermie systémique chez l’homme

Auteurs : Gaultier J-B, Hot A1, Cathébras P2, Grange C3, Ninet J1, Rousset H3
Affiliations : 1Service de médecine interne, hôpital Édouard-Herriot, 5, place d’Arsonval, 69437 Lyon cedex 03, France2Service de médecine interne hôpital Nord, centre hospitalier universitaire de Saint-Étienne, 42000 Saint-Étienne, France3Hospices civils de Lyon, service de médecine interne et de pathologie vasculaire, centre hospitalier Lyon Sud, 69495 Pierre-Bénite cedex, France
Date 2008 Mars, Vol 29, Num 3, pp 181-6Revue : La Revue de médecine interneType de publication : étude comparative; article de périodique; DOI : 10.1016/j.revmed.2007.07.010
Article original
Résumé

ProposLes objectifs de cette étude sont de mieux caractériser les atteintes cliniques initiales et l’évolution de la sclérodermie systémique chez l’homme.MéthodesLes patients pour lesquels un diagnostic de sclérodermie systémique répondant aux critères de Leroy étaient inclus. Nous avons comparé dans cette étude rétrospective une cohorte de sclérodermie systémique masculine à une cohorte féminine issue de services de médecine interne et de rhumatologie entre 1997 et 2005.RésultatsCent vingt et un patients ont été inclus dont trente-six hommes. Le suivi moyen était de 6,5 ans. Les hommes présentaient un délai diagnostique significativement plus court, une forme diffuse, des ulcérations cutanées et un syndrome interstitiel radiologique plus fréquents dès le diagnostic. Un facteur environnemental (la silice) était identifié chez les hommes dans neuf observations. Au cours de l’évolution, un syndrome restrictif significatif atteignait plus d’hommes que de femmes (11/30 (37 %) versus 10/70 (14 %),p = 0,01) avec une oxygénodépendance plus fréquente (7/32 (22 %) versus 4/82 (5 %),p < 0,01). Chez les hommes, le taux cumulé de survie était de 92 % à cinq ans, 72 % à dix ans et 43 % à 15 ans. La médiane de survie était de 13 ans (IC 95 % : 10–16) chez l’homme contre 23 ans (IC 95 % : 10–36) chez la femme. Il n’existait pas de différence significative en terme de survie globale (p = 0,27).ConclusionLes hommes présentaient plus fréquemment que les femmes une forme diffuse avec une atteinte pulmonaire restrictive et une oxygénodépendance. La mortalité chez les hommes n’était pas statistiquement différente de celle des femmes.

Mot-clés auteurs
Sclérodermie systémique; Sexe masculin;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Gaultier J-B, Hot A, Cathébras P, Grange C, Ninet J, Rousset H. Sclérodermie systémique chez l’homme. Rev Med Interne. 2008 Mar;29(3):181-6.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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